La pompe à chaleur au gaz naturel
Aujourd’hui, il existe deux technologies de pompes à chaleur au gaz naturel. Elles permettent d’assurer le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire et la climatisation des locaux (si elles sont réversibles).
La PAC à moteur gaz
Elle est similaire à la PAC à compression électrique sauf que ce n’est pas un moteur électrique qui entraîne le compresseur mais un moteur à combustion interne qui fonctionne au gaz naturel. L’avantage de cette technologie est qu’elle permet de tirer profit de l’énergie dégagée par le refroidissement du moteur : lorsque la PAC sert à chauffer, la récupération d’énergie maintient la puissance de chauffage même quand la température extérieure est très basse ; lorsqu’elle sert à climatiser, l’énergie récupérée est mise à disposition des usagers pour la production d’eau chaude sanitaire.
La PAC à absorption
Elle fonctionne sur le même principe que les PAC à moteur gaz. Cependant, la compression ne se fait plus mécaniquement via un compresseur mais grâce à un simple brûleur à gaz naturel. Les échanges de chaleur reposent sur l’affinité entre un fluide frigorigène, l’ammoniac, et un absorbant, l’eau. Une partie de l’énergie récupérable est précisément issue de la réaction d’absorption : l’ammoniac gazeux mis en contact avec une solution liquide est naturellement absorbé par l’eau et un dégagement de chaleur se produit. L’énergie est récupérée par le système de chauffage. Cette technologie nécessite donc moins de capteurs géothermiques. Par exemple, une PAC à absorption reliée à deux sondes restitue la même puissance qu’une PAC électrique reliée à 5 sondes.
Ces nouvelles pompes à chaleur affichent des performances très élevées et constituent un atout pour les constructions BBC. Elles permettent également d’économiser de l’énergie et de limiter les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Elles sont désormais disponibles sur le marché français. Mais, pour l’instant, les PAC à moteur gaz ont un moteur trop encombrant pour pouvoir être réduites et adaptées aux maisons individuelles. Ces PAC conviennent donc davantage pour un chauffage collectif. Néanmoins, les recherches se poursuivent pour parvenir à améliorer encore les performances tout en réduisant leur taille.